La science se raconte, la science se dessine, la science se met en scène. Elle investit les espaces culturels grand public (théâtres, albums de jeunesse, romans graphiques, bandes- dessinées) et sort peu à peu de ses supports usuels d’expression (articles de recherche, colloques, magazines et ouvrages spécialisés). Aujourd’hui, les enseignants et les enseignantes utilisent les arts narratifs et visuels pour faire vivre la science dans leur classe ; les chercheur.e.s et les auteur.e.s associent leur talents pour faire connaître au plus grand nombre les secrets des laboratoires ; les savoirs académiques et les méthodes de recherche se mettent en bulles, en cases, en albums, en romans, en pièces de théâtre...
Entre préservation de l’intégrité des savoirs à faire connaître, à faire comprendre, respect des règles et des contraintes intrinsèques à la forme médiatique ou artistique choisie (codes narratifs, graphiques) et prise en compte des intérêts du public pris pour cible, les processus de création et d’usage des récits et des images qui parlent de science “autrement” sont le résultat d’astuces habiles, de compromis, de renoncement parfois ; autant de choix laissés dans l’ombre de la création et qui pourtant méritent d’être connus, partagés, discutés. Cela, pour deux raisons majeures. D’abord, une telle explicitation permet d’élargir la palette des possibilités d’action en valorisant ce qui existe, ce qui fonctionne et ce qui fonctionne moins (quel impact sur les apprentissages ? la compréhension des savoirs en jeu ? la motivation ? etc.). Cela permet également de donner à comprendre les raisons des choix effectués (quels choix graphiques ? narratifs ? pour quelles intentions ? avec quelles contraintes ?), de sortir la narration scientifique de la défiance dont elle fait parfois l’objet et de donner à l’usager les clés pour lire, regarder et entendre la science mise en scène, de la manière la plus juste et la plus appropriée.
La recherche (en éducation, en médiation, en sciences du langage, notamment), la pratique et l’expérience (artistique, scénaristique, pédagogique, médiatique, etc.) sont autant de champs susceptibles d’éclairer ces questions.
L'année de la bande dessinée suscite de nombreuses initiatives éducatives tournées vers l'usage de la BD en classe et en formation. TSDS#3 mettra en lumière les plus fertiles d’entre elles.
Calendrier
NOUVEAU SAVE THE DATE : 10 avril 2021
Premier appel à communications : 1er avril 2020
Deuxième appel à communications : 1er juin 2021
Ouverture du dépôt des communications : 1er octobre 2020
Fermeture du dépôt des communications : 25 novembre 2021
Sélection des communications retenues : 10 février 2022
Dépôt définitif des communications retenues : 30 avril 2022
Ouverture des inscriptions : 1er novembre 2021
Fermeture des inscriptions : 15 mai 2022
Colloque TSDS3 : 15 - 17 juin 2022
Actes de la 2e édition
Vous avez manqué la 2e édition TSDS#2 ? Retrouvez l'essentiel en téléchargeant les actes accessibles à ce lien. N'hésitez pas à vous promener dans la galerie photo pour avoir une idée de ce qui vous attend :)